Tapis savonnerie d'Aubusson  
Tapis européen francais

La tapisserie d'Aubusson compte six siècles d’histoire : depuis les « verdures » du XV e. siècle, puis la Manufacture royale de 1665, un début de XX e. siècle florissant, la crise de l'entre-deux guerres et sa renaissance grâce à la venue de Jean Lurçat, en 1939. L'UNESCO a inscrit en 2009 « La tapisserie d’Aubusson » sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, après que ce savoir-faire fut inscrit à l'Inventaire du patrimoine culturel immatériel en France. En 2021, l'inventaire s'agrandit et le Ministère de la Culture intègre les savoir-faire des lissiers d’Aubusson-Felletin à l'inventaire français du patrimoine culturel immatériel.

Tradition pluriséculaire, elle consiste à faire le tissage par des procédés lancés par des artisans issus d'Aubusson et de quelques localités de la Creuse en France. Elle produit des tentures particulièrement de grandes tailles qui sont destinées à embellir des murs, des tapis et des pièces de mobilier.

Origine

Les origines de la tapisserie sont incertaines. Certains auteurs disent qu'elle doit son origine à des Sarrasins qui se seraient installés sur les rives de la Creuse après leur défaite à Poitiers en 732. Ainsi que l'écrit l'abbé Lecler : « Attribuer l'origine d'Aubusson à une troupe de Sarrasins qui, échappés aux coups de Charles Martel en 732, se réfugièrent en ce lieu, c'est faire du roman, et non de l'histoire. Il est bon de remarquer que c'est l'expression tapis sarrasinois, donné à un genre de tapis fabriqué à Aubusson, qui a donné lieu à cette légende. » Selon d'autres auteurs tel Adrien Proust ou Adolphe Blanqui « Il est prouvé que des ouvriers de cette nation s'y établirent, par les réglemens du Châtelet pour la communauté des maîtres tapissiers, lesquels réglemens reconnaissent les Sarrasins pour les plus anciens de ce corps ».

Une autre origine possible est peut-être liée à Louis Ier de Bourbon, alors comte de la Marche. Il avait confirmé les privilèges d'Aubusson en 1331. En 1310, Louis de Bourbon avait épousé Marie de Hainaut († 1354). Autant d'éléments qui peuvent laisser supposer que le comte de la Marche, voire sa femme, auraient incité des tapissiers flamands à venir sur les bords de Creuse dont on se plaisait déjà à vanter la qualité des eaux acides pour dégraisser la laine et alimenter les teintures.

Que ce soit à l'initiative de Louis de Bourbon, ou, peut-être, de marchands désireux de profiter d'une opportunité locale, l'économie drapière se reconvertit. Les paysans possédaient traditionnellement des troupeaux de moutons dont la laine était valorisée localement. Elle allait désormais permettre la fabrication de tapisserie. L'influence flamande fut d'emblée évidente dans les ateliers : même technique de la basse lisse, même sainte patronne (sainte Barbe).

Au demeurant, les premières tapisseries connues d'Aubusson ont été tissées par les frères Augeraing (1501).

La renaissance de la Tapisserie d'Aubusson

Les origines de la tapisserie d'Aubusson restent toujours incertaine, même si certains attribuent son invention à des Sarrasins qui se seraient installés sur les rives de la Creuse après leur défaite à Poitiers en 732, tandis que d'autres pensent que c'est le fait que Louis 1er de Bourbon aurait incité des tapissiers flamands à venir s'installer dans la creuse.

Au début les lissiers s'intéressaient aux tapisseries à verdures. Et par la suite ils commencent à produire des scènes de chasse, par exemple : la chasse à la licorne, au loup, au lion, au sanglier, au cerf. ils commencent à s'intéresser aussi aux scènes religieuses.

Au fil du temps, en s'inspirant de Felletin (petite ville de la haute vallée de la Creuse qui accueillait les premiers ateliers de la région) Aubusson devint la capitale mondiale de la tapisserie. Les lissiers utilisaient la laine de mouton comme support pour la tapisserie.

Grâce à leur dextérité, ils ont réussi à implanter une considérable collection dans un centre à Aubusson mais dont les éléments sont éparpillés partout dans le monde. On peut citer par exemple les plus grandes tapisseries du monde qui embellissent la cathédrale de Coventry, l'opéra de Sydney et des aéroports en Arabie, ont toutes été tissées à Aubusson ou Felletin. Le siège de l'Unesco à Paris, le paquebot France, le Kremlin, et de nombreux autres lieux aussi prestigieux s'ajoutent à la longue liste.

Au cours du xxe siècle la tapisserie a connu un printemps artistique sous l'influence de Jean Lurçat (1892-1966), avant d'entrer dans une période de crise vers les années 1980.

De tous temps, la création a été une préoccupation majeure. Pour Aubusson, l'apport de Jean-Joseph Dumons a été considérable et stimulant. Les ateliers marchois s'inspirèrent également beaucoup de peintres comme Jean-Baptiste Oudry (1686-1755). Il réalisa, dès 1731, des modèles pour Aubusson. L'atelier Picqueaux tissa par exemple Les métamorphoses d'Ovide, étonnamment décorative. On retrouva ce caractère particulier dans les « verdures fines », « les fables de La Fontaine » ou les chasses. Oudry était d'abord un peintre animalier. Devenu directeur artistique des Manufactures de Beauvais (1734) et des Gobelins, il exerça une influence très forte sur la tapisserie française et donc sur la production marchoise. François Boucher (1703-1770) inspira lui aussi les lissiers qui tissèrent volontiers ses scènes pastorales ou mythologiques. C'était un artiste habile et populaire. Watteau, Jean-Baptiste Huet, Le Brun, Lancret, ainsi que le successeur de Dumons, Jacques-Nicolas Julliard (peintre des manufactures marchoises à partir de 1755) fournirent quantité de modèles. Bien évidemment, le rôle de Julliard (élève de Boucher) fut important jusqu'à sa mort, en 1790. Julliard, comme Dumons avant lui, collabora avec des artistes creusois dont l'un des plus connus fut François Finet qui, au XVIII e. siècle, se consacra passionnément à la tapisserie. Il excellait dans les chairs et d'une manière plus générale dans les personnages. En 1760, il devint « peintre en chef de Felletin »… Gilbert Finet et François Roby fournirent également des cartons aux ateliers, tout comme Sallandrouze. Le travail de Barraband fut particulièrement intéressant. Jacques Barraband (1768-1809) connut une notoriété nationale. Sa gloire naissante fut contrariée par la Révolution. Il dut alors élargir son éventail de production. Il illustra par exemple L'histoire naturelle des oiseaux d'Afrique de Le Vaillant ainsi que divers ouvrages. Il créa des décors, réalisa des cartons destinés aux Gobelins et aux ateliers de savonnerie. Il connaissait la gloire lorsqu'il décéda à Lyon où il exerçait en tant que professeur à l'École spéciale des arts et dessin. Avec Barraband, François Roby marqua son époque. Professeur de dessin à partir de 1742, il suppléa Dumons en fournissant des dessins de tapis et en réalisant des cartons de tapisserie pour la Manufacture de Felletin. En 1805, le sous-préfet d'Aubusson affirmait dans un rapport que les « fabriques ont éprouvé, dans le cours de la Révolution, un anéantissement complet. Elles se rétablissent depuis quelques années et en ce moment leurs produits sont d'une certaine importance. Le luxe indispensable dans un grand état, pourra leur faire reprendre leur ancienne splendeur. Déjà à Aubusson il a été fabriqué des objets destinés aux palais de l'Empereur et des grands dignitaires ». Albert Castel, auteur d'un intéressant livre paru en 1876, expliquait que « ce fut l'habitude qu'avaient prise les manufactures d'Aubusson de fabriquer des tapis de pied et de la tapisserie commune qui sauva leur industrie après la Révolution ».


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La Renaissance De La Tapisserie D'Aubusson

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