Tapisserie Alexandre Grand
Alexandre Le Grand, Le Passage Du Granique

Epoque: XVII ème siècle

Style: Rome et Grèce Antique

Etat: Parfait état

Matière: Laine & Soie

Tapisserie Atelier De La March 17e Siècle

Alexandre Le Grand, Le Passage Du Granique

 Tapisserie Atelier de La March 17e Siècle

Largeur: 465 cm

Hauteur: 307 cm

Profondeur: 1 cm

Alexandre Le Grand, Le Passage Du Granique

Tapisserie Alexandre Le Grand

Le Passage Du Granique Alexandre

Détails du produit :

 

Alexandre Le Grand, Le Passage Du Granique - Tapisserie Atelier De La March 17e Siècle - N 1503

 

Epoque: 17ème siècle

Style: Rome et Grèce Antique

Etat: Parfait état

Matière: Laine & Soie

Largeur: 465 cm

Hauteur: 307 cm

Profondeur: 1 cm

 

Dans le respect des traditions, cette magnifique tapisserie a été soumise à un nettoyage en profondeur, à la pose d'une doublure en lin cousue à la main, et à une vérification minutieuse par nos experts de l'Atelier artisanal de la Galerie Lissier. Elle est désormais prête à orner votre intérieur.
 


 

 

Le passage du Granique : cette expression met l'accent sur l'action de traverser la rivière Granique par l'armée d'Alexandre. Ce passage était un élément clé de la bataille, car il a permis aux Macédoniens d'attaquer les Perses qui étaient positionnés sur l'autre rive.

Le soleil, un œil de bronze, observait le Granique serpentant à travers les plaines d'Asie Mineure. Ses eaux, d'un bleu acier, reflétaient l'agitation qui régnait sur les rives. L'armée d'Alexandre, une mer de casques et de piques, s'étendait à perte de vue. Le jeune roi, l'âme vibrante d'ambition, scrutait l'autre rive où se dressaient les Perses, une muraille d'épées et de boucliers.

Le Granique, ce jour-là, n'était pas seulement un fleuve. Il était une frontière, un défi, un baptême de feu pour le conquérant. Le vent, messager des dieux, portait les murmures des soldats, l'écho des ordres, le cliquetis des armes. Alexandre, tel un aigle prêt à fondre sur sa proie, sentait l'adrénaline gonfler ses veines. Il savait que ce passage était crucial, que la gloire ou la défaite se joueraient dans les eaux tumultueuses.

Les premiers cavaliers s'élancèrent, leurs chevaux fouettant l'eau, leurs sabots martelant le lit du fleuve. Les flèches perses sifflaient, semant la mort et la confusion. Le Granique, soudain, se teinta de rouge, miroir sanglant de la bataille. Alexandre, à la tête de ses troupes, se jeta dans la mêlée, son cri de guerre résonnant comme un tonnerre. Il était un dieu parmi les hommes, un tourbillon de fureur et de courage.

Les eaux du Granique furent le théâtre d'un carnage. Les corps des soldats, macédoniens et perses, s'entassaient, emportés par le courant. Le fleuve, témoin silencieux de la folie des hommes, grondait sa colère. Alexandre, tel un héros de légende, se fraya un chemin à travers les rangs ennemis, sa lance semant la mort. Les Perses, ébranlés par sa bravoure, reculèrent, puis cédèrent.

Le soleil, fatigué de tant de violence, se coucha, laissant derrière lui un ciel embrasé. Le Granique, apaisé, reflétait les étoiles, comme autant de larmes versées. Alexandre, victorieux, contemplait le champ de bataille, son âme emplie d'un mélange de fierté et de tristesse. Le passage du Granique était accompli, mais à quel prix ?

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